Après avoir passé en revue Nina Sushi à la demande de mes followers, que pourrais-je visiter après ?
On m’a demandé de recommander un excellent Restaurant Kasher, c’est exactement ce que je vais faire !
Pour être honnête : je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où j’ai mangé dans un restaurant Kasher au cours de ces cinq dernières années. Je n’ai jamais vraiment apprécié : J’ai toujours trouvé qu’il n’y avait pas beaucoup de place pour la variété dans un restaurant kasher et je n’ai jamais connu beaucoup de personnes attirées par les desserts non plus.
Néanmoins, en tant que Juif et propriétaire du blog « best restaurants in tel aviv – Les meilleurs restaurants de Tel Aviv », il est évidemment très important que je passe en revue un lieu de bonne qualité pour tout ceux qui souhaitent manger kasher au restaurant pour des raisons religieuses. Après de longues recherches et après avoir demandé à des amis, j’ai choisi Meat Kitchen (le restaurant du Chef Nadav Netzer) pour ma prochaine étape.
En vaut-il la peine ? Toutes mes impressions sur Meat Kitchen, c’est par ici :
L’intérieur de Meat Kitchen
L’ENDROIT:
L’entrée de Meat Kitchen est très impressionnante. Nous avons été accueillis par une hôtesse amicale qui nous a conduit à une table près de la fenêtre où les plus romantiques d’entre nous pourront admirer le coucher de soleil sur Tel Aviv par soirée claire.
Vue de la fenêtre où j’étais assis
Le restaurant dispose de grandes tables pour les couples et les familles ainsi que d’une salle de banquet séparée pour les événements spéciaux. La musique douce en fond sonore contribue à créer une ambiance luxueuse et relaxante.
Ma note pour l’endroit 9.5/10.
LE GOÛT:
Entrées
Après avoir décortiqué le menu varié et demandé quelques recommandations au serveur, nous avons commandé du foie gras d’oie servi avec de la mousse de caramel salé, des churros et du crumble noix de pecan/cannelle.
Le plat est époustouflant (comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous), mais aussi incroyable que soit la présentation, la saveur dépasse de loin, de très loin, la vue. La combinaison créative du foie gras d’oie et des churros est définitivement gagnante et le chef mérite des éloges pour cette innovation.
Foie gras d’oie. Délicieux.
J’ai commandé le deuxième hors-d’œuvre suite à la pression énorme du serveur, le tartare de filet de bœuf. Je lui ai dit que je n’étais pas fan des aliments crus, mais il ne m’a pas écouté. Il a été très insistant et, finalement, une simple phrase m’a convaincu : « Si ce n’est pas bon, renvoyez le plat. »
Pourquoi discuter ?
Le Tartare était présenté avec de la purée d’ail noir, des amandes grillées, de l’oignon rouge, du persil, du vinaigre balsamique, du caviar, de la vinaigrette aux câpres, de la moelle osseuse et des petits pains grillés.
Aussi étonnant que ça puisse paraître, je n’ai pas renvoyé le plat — en fait, je l’ai mangé tout seul ! Un étrange moment pour moi que de découvrir qu’un aliment cru peut être délicieux. On peut dire que ce plat a détruit une barrière psychologique que j’avais depuis longtemps concernant la nourriture crue. Un résultat prometteur auquel je ne m’attendais certainement pas.
Mon conseil : étalez de l’ail noir sur les mini toasts avec le filet. Le tout est un délice et m’a ouvert l’appétit pour le reste.
Tartare de filet de bœuf
Note hors d’œuvre : 9/10.
Plat Principal
Concernant le plat principal, nous avons en fait opté pour deux plats : le Tournedos Rossini (filet de bœuf et foie gras d’oie, purée de truffe, tuiles aux noix de pécan, bouillon de bœuf et de cerises Amarena) et les Côtelettes d’agneau.
Le filet rossini était bien cuit (à point), juteux et savoureux. J’ai savouré chaque bouchée et je ne voulais pas que ça s’arrête ! L’ajout du foie gras en fait un délice paradisiaque.
La purée de truffes était suffisamment délicieuse pour que j’en commande une autre assiette, mais j’ai dû garder un peu de place pour le plat principal. J’ai laissé la purée à mon ami pour qu’il la finisse et il l’a dévorée sans la moindre hésitation.
Tournedos Rossini
Le deuxième plat, les côtelettes d’agneau, était un peu difficile à manger sans s’en mettre partout, mais ça valait le détour. La viande était là aussi excellente avec un assaisonnement qui apporte un goût particulier.
Côtelettes d’agneau
En tant que très grand amateur de steaks, je pense que le filet était le meilleur plat des deux. Si je devais en choisir un, ce serait celui-là.
Note pour le plat principal : 9/10 pour les côtelettes d’agneau et 10/10 pour le Tournedos Rossini !
Dessert
J’ai, ici aussi, suivi la recommandation du serveur lorsqu’il m’a chaleureusement suggéré le parfait aux pistaches. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre mais le serveur m’a dit, « Faites-moi confiance ». Ses précédentes recommandations m’ont bien été utiles alors je n’ai eu aucun problème à le croire sur parole cette fois aussi.
Quand le dessert est arrivé, j’étais un peu incertain de ce que je voyais. Le dessert m’a fait penser à un nid de pigeons – une chose que l’on ne voit pas tous les jours !
« Et le goût » vous demandez-vous ? Presque parfait.
L’halva n’est pas l’un des mes aliments préféré, mais dans ce cas, la combinaison avec les autres ingrédients (pistache caramélisée, crumble Oreo, Cerises Amarena et Kadaif) était excellente. Je pensais ne plus pouvoir rien avaler après tout ce que j’avais mangé jusqu’à présent, mais il y a toujours une petite place pour un délicieux dessert, non ?
Parfait à la pistache
Note du dessert : 9/10.
SERVICE ET PRIX:
Un 10 PARFAIT ! Un service tout simplement excellent à un niveau que je n’avais jamais vu auparavant. Les serveurs étaient courtois, amicaux et particulièrement serviables.
Il n’est malheureusement pas rare de voir des serveurs ignorer les clients lorsqu’ils lèvent la main ou demandent de l’aide.
Dans ce cas, non seulement je n’ai pas eu à faire trop d’efforts pour obtenir un service mais ils m’ont aussi répondu sans les appeler : un bref contact visuel a suffi pour que le serveur s’approche avant même que je ne puisse dire un mot ou faire un signe. Il m’a immédiatement demandé s’il pouvait m’aider, mon ami et moi nous sommes sentis valorisés.
Le gérant du restaurant qui était là lors de ma visite m’a demandé si j’avais apprécié le repas. Il est évident que la satisfaction client est une de leur priorité – c’est très rare à trouver à ce niveau de qualité dans les restaurants de Tel Aviv.
Quant au prix, ce n’est pas un secret : la nourriture Kasher coûte cher. Meat Kitchen n’est pas bon marché mais il ne prétend pas l’être non plus. A mon avis, le repas en vaut totalement la peine pour ceux qui peuvent se le permettre.
RESUME RAPIDE:
Je dois vous avouer que j’ai été surpris de ma visite à Meat Kitchen.
Je ne m’attendais pas à autant apprécier un restaurant casher. Je pensais que la nourriture serait insipide et pas du tout présentable, mais bon sang, j’avais tort. Meat Kitchen m’a offert l’une des meilleures expériences culinaires que j’ai vécues jusqu’à présent et la meilleure depuis que j’ai ouvert ce blog.
Avec deux plats que je n’aimais pas du tout (tartare et halva), ils en ont fait quelque chose que j’ai adoré. C’est une grande réussite qui fait de Meat Kitchen un endroit spécial.
Je vais dire ici quelque chose que vous ne m’entendrez pas dire tous les jours : à l’heure actuelle, Meat Kitchen est le restaurant de Tel Aviv que je recommande vivement. Il sera très difficile pour d’autres restaurants casher de surpasser le niveau extrêmement élevé que ce restaurant s’est fixé.
L’intérieur de Meat Kitchen
